Pour miner des cryptomonnaies, il faut s’équiper des outils numériques adéquats. C’est ce qu’on appelle un matériel de minage, que l’on retrouve en deux variantes : les rigs de minage, composés de cartes graphiques d’ordinateurs classiques, et des machines spécialisées nommées ASICs, spécialement conçues pour résoudre des calculs de type algorithme. Le point sur le sujet avec Serge Lobrau, fondateur de Flashmoni.
Le minage par carte graphique (GPU), dit « rig »
Aujourd’hui, n’importe qui peut assembler le matériel informatique nécessaire à la construction d’un « rig ». Après tout, ce n’est pas compliqué d’équiper un ordinateur de plusieurs cartes graphiques pour construire un rig de minage. Cela dit, bien qu’il soit associé à une méthode de minage artisanal, le matériel de minage par carte graphique prend souvent des proportions industrielles.
Les cartes graphiques sont la pièce maîtresse de ce dispositif de minage. Et à ce niveau, les deux marques qui se font concurrence ne sont autres que les cartes Nvidia (GTX 1070/1080, RTX 2080…) et les cartes AMD (RX 480/580, Vega…). Par ailleurs, avec les rigs GPU, vous disposez de plus de souplesse dans le choix des cryptoactifs à miner. En effet, contrairement aux ASICs, ces dispositifs vous donnent la possibilité de changer de type d’algorithme.
Minage professionnel = ASICs
Les Application-Specific Integrated Circuit, ou ASICs, sont spécialement conçus à des fins de minage professionnel, prenant en charge un seul type de calcul. En effet, les ASICs se consacrent uniquement au calcul d’un algorithme particulier, d’où leur puissance. Conséquence : il ne sera pas possible de miner d’autres cryptomonnaies une fois que vous aurez acquis votre matériel ASIC (par exemple : algorithme SHA256 pour Bitcoin, ou Ethash pour Ethereum…).
Autre point à prendre en compte : la puissance de calcul de ces appareils est synonyme d’une grande consommation d’énergie, en plus du bruit généré par un ASIC en fonctionnement, qui nécessitera l’installation du matériel dans une pièce isolée.