C’est en 2012 que le Raspberry Pi a fait sa première apparition, dépassant les espoirs les plus fous de la Fondation éponyme (Raspberry Pi), son créateur. En l’espace d’à peine deux ans, il s’en est écoulé plus de deux millions et demi d’exemplaires dans le monde, soit plus de 3 400 unités par jour. A l’origine, Raspberry Pi a été conçu pour encourager les jeunes générations à apprendre la programmation, avec le succès qu’on connaît. Ce qui n’était pas prévu, c’est que les constructeurs de systèmes souhaitant accéder à une intelligence artificielle bon marché l’adoptent, au même titre que les entreprises. 

Combler le fossé technologique 

La Fondation Raspberry Pi est porteuse d’une vision, celle de combler le fossé technologique. Tout part d’un constat d’une étonnante actualité : si les avantages des nouvelles technologies sont indéniables, les disparités qu’elles produisent entre les classes sociales, et plus largement entre les pays, sont considérables. En effet, les pays qui n’ont pas les moyens de se doter des infrastructures nécessaires à l’utilisation des technologies de pointe continuent d’être distancés par ceux qui en ont les moyens. Idem pour les personnes qui n’ont pas accès aux compétences informatiques de base, des laissés pour compte dans la course actuelle à la performance. En bref, le fossé technologique se creuse chaque jour un peu plus entre les nantis et les démunis. 

La Fondation Raspberry Pi

La Fondation Raspberry Pi cherche à combler ce fossé en offrant un moyen économiquement viable d’apprendre les premiers langages de programmation. En 2012, la Fondation a lancé Raspberry Pi, un nano-ordinateur monocarte conçu pour enseigner les techniques de programmation, construire des projets hardware, faire de la domotique et explorer les applications industrielles. Ordinateur économique, Raspberry Pi fonctionne sous Linux et dispose de broches d’entrée et de sortie à usage général, qui permettent à l’utilisateur de contrôler des composants électroniques pour l’informatique physique et l’exploration de l’Internet des objets (IoT).

La petite histoire de Raspberry Pi 

Fondée au Royaume-Uni en 2009, la Fondation Raspberry Pi encourage l’étude de l’informatique de base dans les écoles grâce à un ordinateur monocarte appelé Raspberry Pi.  L’un des fondateurs de Raspberry Pi, Eben Upton, a créé le premier Raspberry Pi pour tenter de résoudre le problème de la diminution du nombre d’étudiants en informatique à l’université de Cambridge. Grâce à sa simplicité, sa facilité d’utilisation et son prix ultra accessible, le Raspberry Pi est très vite devenu l’ordinateur personnel le plus vendu au Royaume-Uni avec, nous vous le disions, plus de 2,5 millions d’unités vendues en deux ans. 

Par ailleurs, la Fondation Raspberry Pi a fait en sorte que les recettes des ventes de son nano-ordinateur monocarte servent à financer des œuvres caritatives, qui favorisent la compréhension des ordinateurs et l’utilisation de la technologie dans l’éducation et les pays en développement. Aujourd’hui, Raspberry Pi est disponible dans le monde entier sur le site Web de la Fondation éponyme, et dans certains pays par l’intermédiaire de revendeurs Pi agréés.

Histoire de la fondation Raspberry Pi 

Raspberry Pi : les modèles disponibles 

Il y a eu de nombreuses générations de la gamme Raspberry Pi, du Pi 1 au Pi 4, et même un Pi 400. Souvent, la fondation fait en sorte d’introduire deux variantes, un modèle A et un modèle B. Le modèle A est une variante moins chère, et a tendance à avoir moins de RAM et moins de ports. Depuis son lancement en 2012, la Fondation Raspberry Pi a sorti au moins un modèle par an, du P1 Model B révélé en 2012 au Pi 400 sorti en 2021. Entre les deux, la fondation a introduit les modèles suivants : Pi Model A (2013), Pi 1 Modèle B+ (2014), Pi 1 Model A+ (2014), Pi 2 Modèle B (2015), Pi Zero (2015), Pi 3 Modèle B (2016), Pi Zero W (2017), Pi 3 Modèle B+ (2018), Pi 3 Model A+ (2019), Pi 4 Model A (2019) et Pi 4 Model B (2020).

Quel est le Raspberry Pi le plus puissant ?

Le Raspberry Pi 4 Model B est le plus puissant de la gamme Raspberry Pi, une version mise sur le marché en juin 2019. Ce qui différencie le Raspberry Pi 4 des autres modèles est son processeur plus puissant et sa connectivité périphérique. En outre, il dispose également de 4 Go de RAM, ce qui a le don d’améliorer ses performances globales.

Raspberry Pi 4 Model B

Pourquoi acheter un Raspberry Pi 4 ?

Ne vous laissez pas méprendre par sa taille minuscule. Bien que ce soit un nano-ordinateur commercialisé à un tarif attractif, le Raspberry Pi 4 n’a rien à envier aux mastodontes de la gamme. On a affaire à un « vrai » ordinateur capable de prendre en charge des vidéos 4K, le tout dans un format compact et très abordable. En outre, sa grande popularité a favorisé l’émergence d’une grande communauté de développeurs, et a contribué à rendre disponible un large panel d’accessoires qui vous permettront de faire à peu près tout ce que vous voulez avec un Raspberry Pi 4, sans dépenser beaucoup d’argent. 

Que peut-on faire avec un Raspberry Pi ?

Certaines personnes achètent un Raspberry Pi pour apprendre à coder, tandis que celles qui savent le faire l’utilisent pour apprendre à coder l’électronique pour des projets physiques. Vous ne le saviez peut-être pas, mais Raspberry Pi peut vous permettre de créer vos propres projets de domotique. C’est d’ailleurs l’une des raisons de sa grande popularité dans les rangs de la communauté open source, qui apprécient le fait de ne pas avoir à utiliser un système propriétaire fermé

Raspberry Pi est-il open source ?

Oui, Raspberry Pi fonctionne dans l’écosystème open source. Nous vous le disions, le nano-ordinateur exécute Linux, et son principal système d’exploitation supporté, Pi OS, est open source et exécute une suite de logiciels open source. La Fondation Raspberry Pi contribue au noyau Linux et à divers autres projets du même type, et publie la plupart de ses propres logiciels en open source. Enfin, rappelons que la Fondation Raspberry Pi s’appuie sur les revenus de la vente des unités Raspberry Pi pour mener à bien ses activités caritatives dans le secteur de l’éducation.

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