Depuis un moment déjà, les métavers sont sur toutes les lèvres. Bien qu’on n’en saisisse pas encore totalement les contours, et que les applications des mondes virtuels semblent toujours limitées, une chose est sûre : leur potentiel est énorme !

Métavers : de quoi parle-t-on ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais le terme et le concept de métavers ne datent pas d’aujourd’hui. En réalité, le mot « métavers » a été créé pour la première fois il y a une trentaine d’années par Neal Stephenson. En effet, c’est le célèbre auteur de science-fiction qui, pour la première fois, a cité le terme en 1992 dans un roman qui, de l’avis de Supinfo, est on ne peut plus prémonitoire : Snow Crash. Dans ce récit de fiction, Neal Stephenson décrit un monde virtuel en 3D, où les individus utilisent des avatars pour interagir entre eux et avec d’autres personnages créés par l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, le terme métavers désigne tout bonnement le futur d’internet. Un futur où les utilisateurs « vivent » le web, via une expérience immersive dans des espaces virtuels accessibles par interactions 3D. A la différence du Web tel qu’on le connaît aujourd’hui, le métavers est dit « persistant », en cela qu’il ne cesse d’évoluer, même lorsque l’utilisateur se déconnecte. A chaque fois qu’un utilisateur se reconnecte, il retrouve un monde virtuel qui a évolué en son absence. Vous l’aurez compris, le métavers est un monde parallèle autonome, comme le sous-entend clairement l’appellation.

Réalité virtuelle, réalité augmentée et métavers

Pas de métavers sans réalité virtuelle. C’est en effet la technologie haptique et les casques VR qui permettent d’interagir dans le monde virtuel. Pour dire les choses simplement, les casques sont le médium qui fait accéder les utilisateurs au monde virtuel de manière immersive. Rappelons par ailleurs que les possibilités dans le métavers sont multiples, notamment celle de créer des mondes virtuels à l’intérieur du monde virtuel, que ce soit pour socialiser, jouer, vendre…

Parallèlement à la réalité virtuelle, le métavers tire aussi parti de la réalité augmentée, qui permet une expérience interactive dans le monde réel. Grâce à sa capacité à reconnaître le réel, cette technologie est capable de générer du contenu et de le placer dans l’espace. L’exemple le plus parlant à ce niveau est celui du jeu ultra populaire aux quatre coins du monde, Pokémon GO, qui repose sur la réalité augmentée et qui a conquis plus de 230 millions de joueurs.

Une multitude de mondes virtuels

Le concept de monde virtuel n’est pas nouveau. Plusieurs jeux avec avatars répondent aux canons du métavers, notamment en intégrant des plateformes sociales, des skins et des économies qui leur sont propres.  Ceux-ci peuvent en effet être considérés comme des métavers. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux souhaitent aujourd’hui se transformer en métavers. C’est notamment le cas de Roblox et Fortnite, qui ont déjà accueilli des événements virtuels sur leur plateforme. D’autres acteurs, principalement les nouveaux, s’attellent à construire des métavers sur la blockchain, dont le principal attrait est la décentralisation de l’espace.

Laisser un commentaire