Le big data représente un volume important de données. Il ne cesse de croître pour atteindre des chiffres pharaoniques : ainsi, 1,7 Mo de données est généré chaque seconde dans le monde et le volume de données a progressé selon le rapport « Global Data Protection Index » de 701 % en France entre 2016 et 2018. Le big data est aujourd’hui omniprésent, et ce, dans tous les secteurs d’activité. Selon l’avis de Vir Transport, le transport et la logistique ont tout à gagner à faire appel au big data pour optimiser leur activité.

Le champ d’action du big data

Le big data n’est pas l’apanage des scientifiques, loin de là. La collecte et l’analyse de données sont de précieux outils pour les professionnels du transport et de la logistique qui peuvent réaliser un gain de temps précieux, devenir plus précis et même réduire leur empreinte carbone.

Il faut en effet rappeler que ces secteurs sont soumis à divers facteurs externes qui peuvent toutefois être maîtrisés grâce aux données pouvant prendre la forme de chiffres mais aussi d’images ou de textes. Pour cela, il est nécessaire de savoir comment collecter ces données et surtout savoir comment les analyser afin de les utiliser de manière optimale.

La data permet notamment d’obtenir de précieuses informations comme par exemple sur l’état du trafic actuel, les informations de navigation, le temps entre le moment où le livreur quitte son véhicule et y retourne, etc. C’est également un outil particulièrement efficace pour optimiser la gestion des stocks.

L’entreprise peut alors prendre ses facteurs en considération et adapter son offre. Elle est également en mesure de fournir des informations plus précises à son client, ce qui contribue à renforcer sa satisfaction.

Le big data peut ainsi être utilisé par les professionnels afin de trouver des axes d’amélioration. Pour ce faire, ils peuvent faire appel à un large panel d’outils et d’applications. Il est toutefois important de veiller à opter pour des solutions qui permettent de centraliser et d’analyser les données.

Une volonté freinée par un manque de compétences

Le big data a en outre un autre effet positif : il permet d’obtenir un bénéfice écologique. En effet, la collecte et l’analyse des données permettent de mieux étudier les trajets ainsi que les retours à vide. Il est ainsi possible de revoir ces points afin de réduire de manière significative l’empreinte carbone. Petit bonus : l’entreprise réalise dans le même temps des économies financières non négligeables !

Pourtant, malgré ces bénéfices, les dirigeants déclarent à 45 % ne pas savoir comment mettre en place des solutions de big data dans leur activité (étude du cabinet KPMG). Ils sont toutefois majoritairement favorables (70 %) mais manquent de ressources et de profils qualifiés. C’est pour cette raison qu’il est aujourd’hui urgent de mettre en œuvre des actions de sensibilisation et de formation afin de pallier ce manquement et donner au big data la place qui lui revient dans les secteurs du transport et de la logistique.

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